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samedi 6 janvier 2018

Atelier d'écriture ludique à St Rémy la Varenne...









Le 2 décembre 2017




Pour l'Association

Le Livre et moi



















Animateur : Alain Luzet







Proposition d'écriture n° 1 :



Une petite histoire policière :







Mathurin fut découvert par Louis et Ignace qui se promenaient le long de la Loire.

Tout nu, le corps baignait dans un trou d’eau, le visage tourné vers le ciel, un sourire éternel illuminant son visage.

La police suspecta les deux amis et les interrogèrent deux jours et deux nuits.

Pendant ce temps, Rémy, le juge, se frottait les mains de plaisir :
il avait eu le temps de tout nettoyer, de se changer, et de se présenter au tribunal propre, net, irréprochable comme d’habitude.

Il se vengeait ainsi de ses deux compagnons de poker à qui il devait une somme rondelette.



                    Hélène Saudubray






*****






CHARIVARI AU MARCHE


Ce matin, le sol a tremblé dans notre petit village, d'ordinaire si calme, lors du marché dominical.

La douce Adèle, femme de notre défunt boucher, a été assassinée sauvagement par Victor, notre beau poissonnier !!!

En effet, alors qu'elle était affairée, en souriant béatement, à hacher de la viande pour une cliente, elle s'est écroulée soudainement, un couteau étincelant, planté dans le dos !!!

Schlack !!!

Derrière elle, caché par son étal de poissons morts, se tenait Victor, sa casquette bleu marine à la main, en pleurs, qui ânonnait des mots incompréhensibles ...

C'est un terrible drame, car notre pauvre Adèle, qui avait déjà assassiné son mari dix ans auparavant, laisse maintenant derrière elle deux petits innocents : Yvette et François...

Mon dieu, comment a-t-on pu en arriver là ?

En vendant ses croissants, Saturnin, notre nouveau boulanger, si jeune et si séduisant,  n'aurait il pas, un jour,  posé un regard trop insistant sur la nuque gracile d' Adèle, sa belle voisine de marché ?



                      Patricia Peron







                                                  









Un innocent assassin :Arthur
Une victime récalcitrante  :Mégane 
Deux innocents responsables  :Jules et Marie 

-Ne recommence plus jamais cela mon garçon.

-Ton père a raison Arthur.

 - Mais heu...Je n'ai rien fait maman.

-Si et tu le sais cela ne sert à rien de le nier.

-Ça, tu ne me l'avais pas interdit.

-Ce qui n'est pas interdit n'est pas forcément autorisé.

-C'est  que... je voulais lui apprendre à mieux retomber sur ses pattes .

-Cette pauvre bête  en est morte. 

-Ça a été  difficile. Et puis Mégane a tout fait de travers quand je l'ai  poussé. 

-En  tombant du dernier  étage il pouvait pas survivre. En bas aussi il était tout  de travers.

-Ah bon ! De toute façon c'est de ta faute maman.

-Quoi !

-C'est toi qui m' a dit ce matin que les chats retombaient toujours sur leurs pattes.

-C'est bien ton fils, il a toujours raison.

- !!!




                      Eric Legrand
















Proposition d'écriture n° 2 :


Comme, comme, comme...






La fée Clochette se promenait dans la forêt quand elle rencontra un lutin beau comme un camion avec son chapeau rouge et son pantalon jaune.

 Le lutin était malin comme un singe et ils s'amusaient comme des petits fous, à courir, à se cacher derrière les arbres …

Bien sûr , Clochette gagnait toujours car elle utilisait secrètement sa baguette magique mais, même si le petit lutin perdait à chaque fois, il restait toujours doux comme un agneau.

Soudain , alors qu'ils se reposaient sur une souche d'arbre en devisant gaiement, un petit être bizarre , sale comme un pou, fit irruption devant eux.

Méchant comme la gale, il décida, jaloux, de se débarrasser du petit lutin. Ce petit misérable était, en fait ,un méchant sorcier et il transforma le lutin en un morceau de verre poli.

Heureusement, la fée Clochette, même si elle ne pouvait rivaliser avec les pouvoirs du sorcier, avait encore plus d'un tour dans son sac et elle réussit à adoucir la peine du gentil lutin.

 Elle fit sortir du morceau de verre poli une bien jolie fleur qu'elle s'empressa de rapporter dans son royaume.


                   Patricia Peron




*****



César, malin comme un singe, invita Cléopâtre à dîner. 
Rusé comme un renard, il se fit doux comme un agneau,
se montrant à son avantage pour arriver à ses fins.

Lui, d’habitude sale comme un pou, se fit frotter tant et tant
qu’il ressortit du bain rose comme un bébé, 
frais comme un gardon, caressant sa peau de pêche douce comme de la soie.

Cléopâtre, belle comme un camion sur son char majestueux, 
arriva comme une fleur, discrètement, comme d’habitude, 
sûre de séduire l’empereur tyrannique comme pas un.

L’Histoire ne dit pas qui de l’un ou de l’autre
a gagné dans la séduction et la fourberie, 
mais ce fut un beau roman comme on n’en écrit plus.


                        Hélène Saudubray








                                                                       à suivre...











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La Loire à St Rémy




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